Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique national intégré de lutte contre le VIH, les infections sexuellement transmissibles (IST) et les hépatites virales 2023-2024, la Direction régionale de la santé et de la protection sociale de Fès-Meknès, en partenariat avec la Direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, a organisé le lundi 23 juin 2025 à Fès une session de formation destinée aux équipes régionales qualifiées pour la formation des cadres de santé.
Cette initiative, soutenue par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, vise à renforcer les capacités des professionnels de santé à travers l’adoption d’une approche syndromique pour le traitement des IST, conformément aux nouveaux algorithmes cliniques élaborés à cet effet.
La formation a ciblé des équipes multidisciplinaires issues des différentes provinces et préfectures de la région, composées de médecins spécialistes, enseignants des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS) de Fès, Meknès et Taza, ainsi que de cadres de la Direction régionale de la santé. L’animation scientifique a été assurée par des experts de la Direction de l’épidémiologie, des cadres régionaux, et des professeurs du Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès.
Un accent particulier a été mis sur la formation en cascade, qui permettra aux équipes bénéficiaires de former, à leur tour, les professionnels de santé exerçant dans les centres urbains et ruraux de la région, assurant ainsi une couverture large et homogène des bonnes pratiques de prise en charge des IST.
Notons également la participation active de partenaires œuvrant auprès des populations clés et vulnérables, notamment des médecins associatifs et des praticiens des établissements pénitentiaires de la région Fès-Meknès, ce qui témoigne d'une volonté d'intégration multisectorielle dans la lutte contre les IST.
En clôture de cette journée, tous les participants ont exprimé leur engagement total à opérationnaliser les formations locales dans leurs provinces respectives, contribuant ainsi à l'atteinte des objectifs régionaux fixés pour l’année 2025 en matière de santé sexuelle et reproductive.