Avec l’adoption, le jeudi 11 juillet, d’un nouveau projet de décret, le gouvernement a officiellement tourné la page des centres hospitalo-universitaires (CHU) et des établissements de soins du ministère de la Santé, qui seront en vertu de ce texte remplacés par les groupements sanitaires territoriaux (GST). Prérogatives, missions, gouvernance… voici ce qu’il faut retenir sur ces nouvelles structures.
En vertu de ce projet de décret, un nouveau mode de gouvernance du système de santé a été adopté, basé sur la dimension régionale et sur la proximité vis-à-vis des citoyennes et citoyens, selon des objectifs précis et une vision stratégique à long terme.
«Un citoyen habitant Guelmim ou Al Hoceima n’aura plus à se déplacer à Rabat ou à Casablanca pour se faire soigner. Il aura toutes les prestations nécessaires à proximité puisque les GST prévoient toutes les spécialités», explique un professionnel de la santé.
Et ce sera bénéfique aussi pour les cadres de la santé. «Un spécialiste n’aura plus forcément à «s’exiler» à Casablanca ou à Rabat pour exercer. Il pourra le faire près de son lieu de naissance ou près de sa famille», ajoute notre interlocuteur.
Gouvernance des GST
Les GST sont érigés en institutions publiques chargées d’appliquer la politique de l’État en matière de santé au niveau régional, sous la tutelle du ministère de la Santé tout en prenant en considération les prérogatives du département des Finances.